Revue d’Arak El Manchour

À propos du journal

La revue de de notre laboratoire a été baptisée « Al-Raqq el-Manshour » en raison des connotations de ce nom dans le domaine du patrimoine et de la civilisation, qui correspond aux intérêts du Labo et à ses domaines de recherche. Al-Raqq est la peau qui a été laminée jusqu'à ce qu'elle devienne un matériau adapté à l'écriture. Elle a accompagné les premières productions de connaissances dans la civilisation arabo-islamique en tant que matériau de support pour les manuscrits et autres textes, dont le premier et le plus honoré est le texte coranique, et est restée longtemps comme telle jusqu'à ce qu'elle cède progressivement la place au papier, comme l'indiquent les livres d'interprétation, Al-Manshour est comme suit : « Al-Manshur » : Ce nom est également tiré du Saint Coran, où il est mentionné dans le troisième verset de la sourate Al-Tour (Par le mont (`aṭ-ṭûru) (1) Et [par] un livre inscrit (2) Dans un parchemin ouvert (3)). Nous recherchons dans ce nom la bénédiction du Saint Coran pour indiquer la dimension de la synonymie de la science et de la codification et pour faciliter l'apparition de la codification et du produit de la connaissance à l'honorable lecteur de la meilleure manière possible. La création de la Revue d’Arak El Manchour Édité est un effort pour présenter un bouquet de recherches et d'études qui éclairent les divers aspects du patrimoine islamique - et des sciences humaines en général - et de la civilisation algérienne. De l'histoire ancienne de l'Algérie et de son époque médiévale, où l'Islam a brillé de tout son éclat, à la période moderne et contemporaine, en passant par les diverses influences culturelles qui ont contribué à la formation de l'identité algérienne, nous avons l'honneur d'ouvrir le champ aux chercheurs pour qu'ils soumettent leurs articles et études sérieuses dans des domaines vastes et importants tels que les manuscrits et leurs sciences, l'archéologie et l'architecture islamique qui s'y rapporte, les arts traditionnels, les sciences et les connaissances qui ont fleuri dans la civilisation islamique, ainsi que les coutumes et les traditions qui ont caractérisé nos sociétés. En présentant cette revue, nous souhaitons en faire une référence scientifique et une source d'inspiration pour les chercheurs et les personnes intéressées par le patrimoine scientifique, culturel et civilisationnel en général, et ouvrir de nouveaux horizons au dialogue scientifique et au débat sur le patrimoine algérien, islamique et humain en général ; nous espérons que cette revue sera le début d'une carrière scientifique riche en contributions distinguées, et une pierre à l'édifice des efforts visant à préserver le patrimoine et à le présenter aux générations futures dans un esprit d'ouverture et de renouveau.